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Limiter les biais cognitifs dans le processus de recrutement.

Les biais cognitifs, c’est quoi au juste ? 

Tout comme notre corps, notre esprit est limité. Il est limité par notre perception spatiale partielle, par notre attention ainsi que notre mémoire. Face à la complexité de notre environnement et pour combler le manque d’informations, notre cerveau crée des modèles de règles pour essayer de comprendre et prédire comment fonctionne le monde, de manière à adapter nos actions et d’être en mesure de prendre des décisions.

Les biais cognitifs sont donc des raccourcis pris par notre cerveau de manière totalement inconsciente pouvant nous faire gagner en efficacité, mais aussi nous induire en erreur..

Les biais cognitifs à l’étape de la présélection des candidatures 

Retracer son parcours universitaire et/ou professionnel sur une page A4 est un exercice difficile, le décrypter est tout autant complexe. Les informations données par le CV sont sommaires, sans aucune indication sur le contexte ni sur le projet professionnel du candidat. Son contenu est donc entièrement sujet à l’interprétation du recruteur. Du nom du candidat, aux entreprises dans lesquelles il a travaillé en passant par l’école qu’il a fréquenté, autant d’informations qui seront soumises aux biais cognitifs du recruteur.

Pour les limiter, optez pour des processus de présélection qui laisseront moins de place aux biais cognitifs. Il existe de nombreuses alternatives au CV, comme l’évaluation des candidats via des jeux cognitifs, des tests de compétences ou de personnalité… La méthode que nous avons retenue chez People In, c’est la présélection grâce à des tests de mise en situation. En mettant en place des tests anonymes développés de manière à identifier et évaluer les compétences clés à un poste, nous limitons au maximum les biais cognitifs à cette étape du recrutement tout en s’assurant que le profil sera adapté au poste.

Les biais cognitifs à l’étape de l’entretien

Pour limiter les biais lors d’un entretien, il faut en être conscient et connaître les principaux biais qui viennent fausser votre jugement.

Voici quelques-uns des biais le plus souvent rencontrés en tant que recruteurs :

  • Le biais de cadrage : il s’agit d’une tendance à orienter le candidat vers les réponses attendues par la formulation d’une question ou d’un problème
  • Le biais de confirmation : qui pousse à rechercher des informations allant dans le sens de nos convictions et à négliger tout ce qui pourrait les remettre en cause
  • Le biais d’appartenance : qui nous fera ressentir une confiance plus forte envers les personnes qui nous ressemble en termes de valeurs, hobbies…

Pour les limiter, préparez vos entretiens et les questions que vous poserez. Faites en sorte de poser les mêmes questions à tous les candidats, faites des entretiens à deux de manière à avoir un point de vue et un ressenti différent du votre.

Alors oui, vous ne pourrez pas venir à bout des 250 types de biais cognitifs mais là n’est pas l’objectif car en plus d’être quasi-inévitables, ils restent essentiels à notre fonctionnement 😉